ANALYSE – Le chef de l’État concourra pour un second mandat. En attendant le moment le plus propice stratégiquement pour l’annoncer, il reste dans le brouillard entre président et candidat.
Sur le parquet du terrain de basket, des breakdancers enchaînent les cabrioles. Autour d’eux, un champion de BMX déroule des acrobaties improbables avec son vélo. Installé dans la tribune à côté de Tony Parker, Emmanuel Macron signe des ballons de basket avant que deux équipes déboulent sur le parquet pour un match de démonstration.
Bienvenue dans un univers parallèle, celui dans lequel évolue le président de la République depuis la rentrée. Une bulle étanche au monde extérieur, imperméable au fracas de la précampagne présidentielle qui se déploie entre immigration, islamisme, insécurité et identité française. Une précampagne dont le chef de l’État se tient délibérément à l’écart, quitte à surjouer le décalage.
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«On pourrait se demander pourquoi la France a décidé d’investir dans le sport en Afrique», souligne-t-il en visitant l’un des ateliers du sommet Afrique-France à Montpellier. C’est vrai, on se demande. Certains ont des réponses. Comme Éric Zemmour, par exemple, qui envoie un tweet
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