EXCLUSIF – En appelant à une «renaissance» et une «reconquête française» dans son livre, La France n’a pas dit son dernier mot, l’essayiste admet qu’il ne peut plus se contenter de décrire ce qu’il voit, mais qu’il lui faut agir pour «sauver» le pays.
• «On n’attire pas les mouches avec du vinaigre»
8 janvier 2007
Son sourire reste accroché un long moment. Il est content de son bon mot. Il observe un instant sur mon visage l’effet produit. Le rôle de cynique qui rit et se joue de tout est sans doute un de ceux qu’il préfère tenir. J’ai retrouvé Alain Minc chez Marius et Janette, un chic restaurant de poisson avenue George-V. […] Je marque un point décisif en me moquant des discours du candidat Sarkozy qui, sous la plume d’Henri Guaino, multiplie avec lyrisme les références à de Gaulle, Malraux, Jaurès, à la grandeur de la nation, à l’unité du peuple français. Ainsi Sarkozy aurait renié Minc? Il aurait rejoint la cohorte des «sous-doués» du nationalisme? J’insiste, je brocarde, je plastronne. Il me laisse venir, me laisse triompher.
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Et soudain, d’un coup, d’un seul, il me porte l’estocade: «Oh, vous savez, tout cela, ce ne sont que des mots pour gagner la présidentielle. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Le seul point important: Sarko a annoncé qu’un minitraité institutionnel
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