Alors que la fin de l’état d’urgence sanitaire est prévue le 15 novembre, l’inquiétude grandit autour de la perspective de contrôles dans la durée.
Depuis le fort de Brégançon, Emmanuel Macron a annoncé cette semaine que la crise sanitaire n’était pas derrière nous. «Nous allons vivre encore plusieurs mois avec ce virus», a insisté le président de la République. Pour l’heure, la fin de l’état d’urgence sanitaire est prévue le 15 novembre et un nouveau vote du Parlement serait incontournable si le gouvernement décidait de prolonger l’obligation du passe sanitaire.
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Une telle perspective n’est pas pour rassurer tous ceux qui, au-delà de la question des vaccins, avaient dénoncé les atteintes aux libertés individuelles résultant des obligations imposées par le passe sanitaire. Étendu depuis lundi aux bars, cafés, restaurants, ainsi qu’aux vols et aux trains longue distance, ce sésame peut désormais être exigé dans les centres commerciaux de plus de 20.000 m2 .
Dans son avis du 5 août, le Conseil constitutionnel a autorisé les restrictions de libertés induites par le passe sanitaire, en précisant que celles-ci étaient «exceptionnelles» et
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