Le candidat de La France insoumise tente de capter la colère contre Emmanuel Macron sans se mêler aux antivax.
Un numéro d’équilibriste. Lors d’une «allocution» vendredi après-midi, Jean-Luc Mélenchon a voulu critiquer les nouvelles mesures de l’exécutif liées à la situation sanitaire, en évitant de se mêler au camp des «antivaccins» dénoncé jeudi par Emmanuel Macron. En déplacement dans les Hautes-Pyrénées, le chef de l’État avait fustigé «le cynisme politique» de ceux qui «utilisent la peur de certains» pour «en faire un projet politique». «Je pense que cela doit être âprement combattu. Parce qu’il fait courir des risques au pays», avait expliqué le chef de l’État auprès de quelques médias, dont Le Figaro.
Très critique contre le gouvernement et en campagne pour la présidentielle, le candidat de La France insoumise a lui aussi rappelé qu’il y avait des limites à ne pas franchir. «Le vaccin librement consenti n’est pas un apartheid, sa diffusion n’est pas la Shoah. Nous ne gagnons rien à des surenchères qui obscurcissent les esprits, tendent les relations entre les personnes et aggravent les conditions
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