ANALYSE – Le président qualifie d’«excellentes» ses relations avec les armées. La réalité est plus nuancée.
Rien de nouveau, à un détail près. Mercredi, c’est dans un command-car que le président de la République descendra les Champs-Élysées pour rejoindre la place de la Concorde, où il assistera au traditionnel défilé militaire du 14 Juillet. Le détail? Son passager. Il est sur le départ. Passé les cérémonies, le chef d’état-major des armées, François Lecointre, quittera son poste pour être remplacé par le général Thierry Burkhard, actuellement chef d’état-major de l’armée de terre.
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En un quinquennat, trois Cema se seront donc succédé auprès du chef de l’État. Une rotation peu commune à ce poste. De quoi alimenter la petite musique de fond qui joue depuis le début du quinquennat sur le thème d’une tension récurrente entre le président de la République et l’armée. Tension que l’on récuse fermement du côté de l’Élysée en assurant qu’entre Emmanuel Macron et les militaires, les relations sont «excellentes». Sans doute depuis que les mises au point ont été faites. Cela a démarré aux premiers jours
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