ANALYSE – En pleine reprise épidémique, et à l’aube de la présidentielle, le chef de l’État doit aussi évoquer l’Europe.
Un Macron, trois Emmanuel. Le premier, chef de l’État, tout entier consacré à la gestion de la reprise épidémique actuelle. Le deuxième, président du Conseil de l’Union européenne, soucieux de marquer le Vieux Continent d’une empreinte tricolore indélébile. Le troisième, probable futur candidat, bien décidé à briguer sa réélection au printemps prochain.
Tel est le «en même temps» que les Français découvriront devant leur poste de télévision, ce vendredi soir à 20 heures, pour les derniers vœux à la nation du quinquennat. Un exercice aussi traditionnel que délicat, que le locataire de l’Élysée a longuement préparé. Revenu du fort de Brégançon (Var), où il s’était rendu la semaine dernière pour y passer Noël avec la première dame, Emmanuel Macron doit enregistrer sa prise de parole dans la journée, depuis le Château.
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