CONTRE-POINT – Emmanuel Macron aurait fait campagne sur le référendum visant à inscrire le climat dans la Constitution, s’il était vraiment décisif pour lui.
Précieux Sénat qui fournit à Emmanuel Macron un bon prétexte pour renoncer à ce référendum. L’impossibilité d’aboutir à une rédaction conforme, préalable à toute révision constitutionnelle, est certes le motif formel de l’abandon ; elle n’en est pas la cause profonde.
C’est par surprise que le chef de l’État avait repris à son compte cette demande de la Convention citoyenne pour le climat. S’étant mis à dos une partie de ses membres en refusant de voir une parole d’évangile en chacune de leurs injonctions, Macron avait brandi la botte du référendum comme preuve de sa détermination environnementale.
À lire aussi :Guillaume Tabard: «Référendum sur le climat: ni indignation, ni enthousiasme»
Mais si cette initiative était vraiment décisive pour lui, il aurait pris les moyens d’arriver à ses fins. D’abord en la faisant vivre politiquement et médiatiquement. Le sujet s’y prêtait et un référendum est un moment unique et solennel dans le déroulement d’une présidence. Or, depuis l’annonce du 15 décembre, le chef de l’État, le premier ministre, la ministre de l’Écologie, le secrétaire général
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 71% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous