ENQUÊTE – À la tête du gouvernement depuis seize mois, l’ancien édile de Prades imprime sa marque. Discrètement, il poursuit son tour de France des départements. La macronie a appris à apprécier ce premier ministre sans ambition personnelle.
Envoyé spécial à Prades (Pyrénées-Orientales)
À la tête du gouvernement depuis seize mois, l’ancien édile de Prades imprime sa marque. Discrètement, il poursuit son tour de France des départements. La macronie a appris à apprécier ce premier ministre sans ambition personnelle.
Ici, on l’appelle Jean. Le tutoiement y est de rigueur. Les embrassades sont légion. On s’enquiert de l’avenir du petit dernier. De la santé d’une épouse âgée. À 900 kilomètres de Matignon, à l’ombre du pic du Canigou, on cerne à Prades la personnalité d’un premier ministre nommé il y a seize mois par surprise. Chez Féfé, le bar central de la petite ville catalane, il est d’usage de commencer sa journée avec un café crème et de prendre le pouls de la vie locale avec le patron du club de rugby. «Quand j’étais maire, j’étais soigné aux petits oignons. Quand les croissants n’étaient pas prêts, j’attendais chez Féfé et (la boulangère) me les apportait», conte Jean Castex.
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