À Rouen, l’essayiste a livré un exposé géopolitique offensif à l’égard des États-Unis.
De notre envoyé spécial à Rouen (Seine-Maritime)
Cinq cent quatre-vingt-dix ans plus tard, l’exécution de la pucelle d’Orléans sur le bûcher n’a visiblement pas été digérée. Dans le cadre de sa tournée de promotion de son dernier livre, La France n’a pas dit son dernier mot , Éric Zemmour a profité d’une étape à Rouen, ville normande où est morte Jeanne d’Arc, pour ébaucher quarante-cinq minutes durant ses vues sur les relations internationales et la défense nationale. Devant les gradins clairsemés – une fois n’est pas coutume – du Zénith de la ville, l’essayiste a dessiné un exposé géopolitique particulièrement offensif à l’égard du monde anglo-saxon.
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Contre les Anglais, «nos ennemis depuis mille ans», et tout particulièrement vis-à-vis des États-Unis, face auxquels gouvernements successifs de droite et de gauche seraient coupables de s’être «couchés», assure Éric Zemmour. «Pour nos élites, c’est presque un soulagement: ils se réjouissent que la France se contente d’être sagement une puissance
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